Fils et petit-fils de mineur, Jacques est entré à la mine à l'âge de 24 ans, en mars 1979. Petit, il accompagnait parfois son papa au fond, mais voyant le travail gigantesque, se disait qu'il ne pourrait jamais faire ce métier, bien trop difficile.
Il a alors commencé un apprentissage en chaudronnerie et a travaillé pendant 5 ans avant de prendre la décision de postuler pour les mines, malgré tout.
Il a passé les 2 premières années de sa carrière de mineur à travailler aux "bandes", c'est à dire au transport du minerai, de l'abattage jusqu'au jour, au puits de Berrwiller.
Il a ensuite évolué et a été assigné aux travaux préparatoires. C'est là, que ce métier lui a pris aux tripes !
Ces travaux consistaient à préparer les galeries de transports ou d'abattage, donc en cul-de-sac, à creuser la roche qui pouvait atteindre plus de 50° par endroits.
Un jour, lors de la visite médicale, il a demandé au médecin des mines de bien vouloir lui trouver un poste "un peu moins chaud", mais le médecin à simplement répondu qu'il ne pourrait trouver personne d'autre pour le remplacer ! Il a donc continué sa carrière aux travaux préparatoires.
En 2000, lors de la fermeture de Berrwiller, il a été muté au puits Amélie, à Wittelsheim, où il n'est resté que 2 années de plus, à cause de l'incendie qui s'était déclaré à Stocamine (anciennement Joseph Else).
Retraité depuis 2002, aujourd'hui, il est encore très investi dans la vie de l'association Kalivie, dont il est le Vice-Président.